Je fais mon cinéma

Février 1998

Un gîte de montagne
La fenêtre ouverte sur le pays Catalan
Du soleil et encore du soleil...
L'insouciance d'un ado de 16 ans
Sa tête à la fois vide
Mais pleine de rêves
La voix de sa mère qui l'appelle
Pour une ballade ensemble
Moments dorés
Trop vite volés

Et à la radio, par la fenêtre...

Envie de nouveaux sons, boulimie de musique, orgie culturelle en évitant l'écoeurement si possible.

Peut être pour rester serein avant le grand choix des Français demain...


>Nina Simone The Essential









>Janis Joplin Greatest Hits









>Justin Timberlake FutureSex/LoveSounds









>Mika Life In Cartoon Motion









>Evil Dead de Sam Raimi (1983)

"J'veux pas d'une ville au cimetière plus grand que la surface habitable..."

"Finalement conscients qu'ici on est que locataires..."


"Quand jalousie et convoitise se roulent de grosses pelles"

"Les balles, faudra les éviter, le cul devant la télé, trop occupé à rêver"

"Qui sera élu président en 2007? J'adore ce moment où ils dévoilent le minois de qui devra tailler des pipes monumentales aux chinois"

Ouvrons les yeux? C'est ça la France?

Je laisse Madonna & ses danseuses danseurs apporter leur touche personnelle...

"Don't give up your freedom of speech
Power to the people is in our reach
Don't just sit there, let's get to it
Speak your mind, there's nothing to it
VOTE!"

Je suis tombé, aux détours d'une recherche youtube sur Cyndi Lauper, sur cette video... Un morceau datant de 1986, sur l'album "True Colors", qui s'intitule "Boy Blue".

La version album paraît un peu palotte comparée à la prestation live... Video issue de son concert 12 Mars 1987 au Zénith de Paris (non pas en 1990 comme l'indique le titre de la video).

On pardonne le "Hair style", le jupon en vynile... C'étaient les 80's dans toute leur splendeur. La voix unique, la présence scénique font oublier le reste... La chanson prend une nouvelle dimension grâce à cette prestation

Cyndi Lauper parle d'un de ses amis décédé du sida (il a co-écrit la chanson).


"Tell me where is little Boy Blue

You'll find him standing always one step ahead

Fast a little, shy a little... Boy Blue

Wise blood runs warm and deep

On the streets, kids walking...

Just a kid walking

Where are you Boy Blue?"

Il y a dix ans... Qu'est ce que je faisais?

C'est peut être bête, je me pose parfois cette question. Peut être que c'est une manière de m'assurer que je continue d'évoluer, de grandir...


Donc, avril 1997, il y a dix ans... J'en avais tout juste 16, je vivais dans la campagne St Aubinoise.

>Déjà conquis par le Girl Power, je poursuivais mon année de 3ème au collège St Michel en électron libre... mi rebelle, mi premier de la classe, enfin vous voyez le genre adolescent insolent...                                                                                              
                                                                                                                                              
>Comme tout élève "chébran" de la classe de 3ème bleue, j'écoutais l'émission de Sam Z sur NRJ en rentrant des cours et on se remémorait les moments forts le lendemain matin.

>Je me faisais lourder de l'atelier théâtre parce que j'avais dit au prof que sa pièce était, je cite, "à chier". Oui, à l'époque je me la jouais un peu Sophie Marceau.


>Souvent, à la sortie des cours, je faisais une escale au bar de ma soeur avec un ou deux copains, et j'allais faire mon gugusse au comptoir à déblatérer sur les drames de ma journée, devant un coca servi par Christelle, qui fut celle qui m'a fait sortir, m'a montré un peu le monde...


>Qu'est ce que j'écoutais...? Avril 1997... (je réfléchis)... Je n'avais pas encore "rencontré" Madonna. J'étais comme je le disais plus haut très "Girl power". Les Spice Girls me fascinaient, Ophélie aussi dans son duo avec Coolio, très en vogue à l'époque, il est silencieux depuis...Est ce que ça a canardé sa carrière de rapper?

Il y avait un morceau qui faisait un truc genre "What would u do 4 some money B?". Le groupe s'appelait SqueeGee, ils voulaient faire du Gangsta à la française...


En variété française, j'aimais beaucoup "Quand j'ai peur de tout" de Kaas.
                                                                                                                                 

TOP TEN 13 Avril 1997:                                                                                          

I- Ricky Martin> Un dos tres Maria
II-Andrea Bocelli> Con te partiro
III-Gala> Let a boy cry
IV-Madonna> Don't cry for me Argentina
V- Alliage> Lucy

>Côté ciné... au collège, on avait notre préféré du mois. Un vrai navet mais qu'est ce qu'on s'était poilés devant. Il s'agit du film "Les soeurs Soleil" avec Marianne Chazel, Clémentine Célarié, Thierry Lhermitte.

>Et j'avais aussi ce rendez vous immanquable le samedi matin devant Hit Machine. Et oui, les Anglais avaient Top of the Pops et nous on avait Charly & Lulu et Séverine Ferrer juste après...

>Pour terminer, un clip que j'aimais beaucoup et que j'aime toujours. Je trouve que la chanson a pas si mal vieilli que ça, et j'aime bien le message, pour une fois qu'il y en a un...


                

Gala - Let A Boy Cry

J'adore. Un grand humoriste, comme on a peu de chances d'en revoir.

J'ai ces mots de Coldplay dans la tête...

"Are you lost or incomplete?
Do you feel like a puzzle you can't find your missing piece?"

Yes I do. J'attends tellement de la vie... de l'amour... ou juste un cadre qui me sied.

Article indisponible?

                                           

Voilà le petit Bernard, le nouveau bébé de la "Seralco family"!

                                           

Il est pas mignon?

                                          

Mood>> Overwhelmed.

Je rentre du cinéma, où nous sommes allés voir avec deux amis un film extraordinaire: La Môme d'Olivier Dahan.
Alors, sans jouer les critiques, je vais essayer de vous donner mes impressions à chaud.

Par où commencer? Ce film est bouleversant. Marion Cotillard, l'actrice qui incarne Edith Piaf, fait preuve d'un talent hors du commun. Elle s'attaque à un rôle difficile qui nous raconte la vie peu enviable de cette grande artiste. Son jeu est impressionnant car on peut voir Piaf dans la voix, les mimiques, le franc parler, ses postures.

Les seconds rôles sont eux aussi très bien choisis: Sylvie Testud (Momone), Gérard Depardieu (Louis Leplée), Jean Paul Rouve & Clothilde Courau (les parents de Piaf), Pascal Greggory (Louis Barrier)...

Bref, 2h20 de film qui vous "prennent aux tripes": l'histoire d'une femme que la vie n'a pas épargné, une femme qui s'est brûlé les ailes à vivre trop vite... tout ce qui fait un mythe.


Olivier Dahan, le réalisateur, a pris le risque de "naviguer" librement dans la vie de l'artiste, sans respecter la chronologie. Je trouve que ça donne du rythme au film et que l'on ressent deux parties:
>La première, pleine de flashbacks, de va & viens dans le temps, sans doute pour accentuer la jeunesse chaotique de Piaf.
>Puis, le rythme ralentit quand Piaf rencontre Cerdan, laissant la place à de grands moments d'émotion.

Les dernières minutes du film sont intenses, puis la salle se retrouve plongée dans le noir pendant trente secondes, sans un bruit. Plus personne n'ose respirer, manger, se lever.Le générique apparaît enfin et c'est une salle entière qui applaudit un film, comme si la môme était là, devant nos yeux embués.

Non, finalement je n'ai pas vu ce film, je l'ai vécu.